FIGURINE PERSONNALISEE SCULPTEE A LA MAIN EN ARGILE
HAUTEUR 30 CENTIMETRES AVEC SES ACCESSOIRES
Sculpture FATCH
RESIDENCE ARTISTIQUE ANCIENS METIERS ET TRADITIONS REUNION
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BIOGRAPHIE
Fabrice Baixes, dit Fatch, est photographe.
Il voit le jour le 18 octobre 1971 dans la cité phocéenne de Marseille. Après ses études générales,
il y étudie la photographie et le métier de caméraman.
Sa ville d'origine, terre cosmopolite bordant la Méditerranée, aura sans nul doute nourri ses valeurs humanistes et ses envies de voir ce qui se trouve
au-delà de l'horizon azur.
Son goût du voyage le mène à La Réunion en 1993. Le jeune photographe, alors âgé de vingt ans, est séduit par cette mosaïque de culture ethnique et religieuse, par ce patrimoine humain et culturel, qui font la renommée de l'île.
Ses formations lui permettent de réaliser des reportages photographiques, de participer aux événements culturels de l'océan Indien tels que le festival Sakifo à La Réunion, Donia à Madagascar ou encore le festival Kréole aux Seychelles, et d'intervenir pour les agences photo Coco Studio et Mozaik.
Il travaille également comme projectionniste, organise un cinéma décentralisé (Connaissance du monde) avant de devenir responsable des tournées pour l'Office départemental de la culture.
La curiosité de Fatch et son goût des autres le conduisent à photographier, de plus en plus, ces inconnus qu'il croise dans la rue et des plus connus, chanteurs, sportifs, comédiens, etc.
Le photographe voit les visages comme de nouvelles destinations à explorer.
Amateur des photos anciennes , du noir et blanc et du charme de leur grain, il se passionne pour le portrait, avec des images réalisées sans retouches. Son œil révèle la beauté des personnes rencontrées de la même façon que les rayons du soleil subliment les paysages.
Fatch ne considère pas qu'il rend les choses belles. Il met en valeur la beauté, qu'il décèle en chacun de nous.
Il voyage dans le temps au travers des seniors, des métiers et savoir-faire d'antan qu'il immortalise, et dans de nombreux pays, à Madagascar, aux Seychelles,
en Afrique du Sud, en Europe.
Chaque séjour est une nouvelle source d'inspiration, un nouveau trait de pinceau à cette toile qu'il tisse au fil du temps.
Cette mise en valeur de la diversité des populations était la thématique centrale de son exposition phare, « Earth Society »,
un land art photographique déployé sur des bâches et installé dans les villes, les architectures urbaines, les jardins, les places des villages. Ses œuvres voyagent avec lui, de l'océan Indien à la Métropole, comme au Palais des Congrès à Paris ou en Europe, où ses œuvres sont exposées par la Jeune chambre économique internationale à l’Université de Liège ou encore sur les bateaux du port d’Amsterdam. Au total, son travail a été exposé sur plus de soixante sites.
L'artiste sillonne également le corps, dévoilé par des sujets mis en confiance sous les lumières des parapluies et sous son regard sensible. Il trace des courbes, des angles, des contrastes, écrit avec la lumière. De cette rencontre entre l'artiste et les sujets, il en ressort toujours une expérience unique. Certains retrouvent confiance en eux à l'issue des ateliers sur l'image de soi, animés par Fatch. D'autres sont surpris de découvrir leur corps sublimés par le nu artistique et semblables à des peintures classiques. L'une de ses photos lui a permis d’ être invité à exposer en 2010 au Salon du nu artistique organisé au Carousel du Louvre, à Paris.
En accord avec ses valeurs que sont la transmission, la cohabitation, le partage et la communication, le photographe ne prend jamais à ses sujets sans donner en retour.
Il propose ainsi des workshops artistiques à tous : jeunes, seniors, publics éloignés des formations culturelles, etc.
Il a également pu contribuer aux combats de différentes associations telles que SOS Racisme, la Halde et, bénévolement, pour l'union Bouddhistes de France (UBF) ainsi qu'à plusieurs projets d'édition dont son dernier livre La Réunion, l'île en 24 communes,
et L'île Maurice en 200 questions (éditions Orphie).
Au travers de ses photographies et de sa démarche tournée vers l'autre, Fatch crée des ponts entre les individus, aussi différents soient-ils les uns des autres, entre les générations passées et futures et nous rappelle la nécessité de préserver notre patrimoine naturel et humain.
